PAM vous fait découvrir un extrait de la série documentaire Paris c’est l’Afrique que le journaliste Philippe Conrath avait réalisé en… 1989 ! Manu y parle de ses débuts à Paris. Demain, vous le verrez en compagnie des Têtes Brûlées. Découvrez bientôt sur PAM la série tout entière.
En 1989, Manu Dibango était déjà – et depuis un moment – la figure centrale des musiques africaines en France. Il ne pouvait que figurer dans la série de quatre documentaires baptisée Paris c’est l’Afrique (4 x 26 min), consacrée à l’émergence des musiques africaines en France. Philippe Conrath, journaliste à Libération s’apprêtait alors à quitter le journal quand un producteur lui propose de faire un film sur les musiques africaines. En somme, un aboutissement de son travail depuis que, dix ans plus tôt, il avait mis pied pour la première fois en Afrique, avant de chroniquer les musiques noires (d’Afrique et d’Amérique) pour son journal.
La série de films raconte justement la manière dont les musiques africaines s’étaient installées dans le paysage français, un phénomène auquel Philippe Conrath et quelques autres (dont Hélene Lee, J.F. Bizot et Rémy Kolpa Kopoul sur Radio Nova, J.J. Dufayet) avaient contribué chacun à leur manière. Dans cette série, bientôt diffusée sur PAM, on retrouve tous ceux qui, depuis, sont devenus des monuments de la musique africaine : Youssou N’Dour, Salif Keita (et son père au village), Kanté Manfila, Fela et son fils Femi, les Têtes Brûlées, Touré Kounda, Zao… Et bien sûr leur papa à tous, Manu Dibango. Il racontait en alors ses débuts, près de vingt cinq ans plus tôt, à Paris.
Sans aucune prétention, et avec raison, le doyen raconte ici comment le succès de « Soul Makossa » a ouvert les portes : non seulement à lui, mais à tous les autres qui sont arrivés après. Voici un extrait de l’épisode baptisé « Les Pionniers ».